FAQ

K

Financement d'une formation

Le financement d’une formation peut être parfois un frein. Afin de facilité l’accès à la formation à nos formations EDUC-ACTION vous aide à constituer vos dossiers de financement, que vous soyez étudiant, salarié ou non salarié.

Je ne suis pas salarié

Je souhaite être en contrat d'apprentissage

Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié. Son objectif est de permettre à un jeune de suivre une formation générale, théorique et pratique, en vue d’acquérir un diplôme d’État (CAP, BAC, BTS, Licence, Master, etc.) ou un titre à finalité professionnelle inscrit au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), dont l’ensemble des titres professionnels relevant du ministère chargé de l’emploi.

L’apprentissage repose sur le principe de l’alternance entre enseignement théorique en centre de formation d’apprentis (CFA) ou en organisme de formation et enseignement du métier chez l’employeur avec lequel l’apprenti a conclu son contrat.

 

Pour quels employeurs et pour quels jeunes ?

Quels employeurs ?

  • Toute entreprise du secteur privé, y compris les associations, peut embaucher un apprenti si l’employeur déclare, prendre les mesures nécessaires à l’organisation de l’apprentissage. À ce titre, l’employeur doit notamment garantir que l’équipement de l’entreprise, les techniques utilisées, les conditions de travail, d’hygiène et de sécurité, les compétences professionnelles et pédagogiques du maître d’apprentissage sont de nature à permettre une formation satisfaisante.
  • Le secteur public non industriel et commercial (dont les 3 fonctions publiques) peut également recourir à l’apprentissage dans les conditions précisées par les articles L. 6227-1 à L. 6227-12 et D. 6271-1 à D. 6272-2 du code du travail ; plus de précisions sur le site du ministère de la Fonction publique.
  • Les jeunes de moins de 15 ans ayant achevé le premier cycle de l’enseignement secondaire (fin de 3e) peuvent commencer à exécuter un contrat d’apprentissage dès lors qu’ils ont atteint l’âge de 15 ans et un jour.

Quels jeunes ?

  • Les jeunes âgés de 16 à 29 ans révolus.
  • Certains publics peuvent entrer en apprentissage au-delà de 29 ans : les apprentis préparant un diplôme ou titre supérieur à celui obtenu, les travailleurs handicapés (sans limite d’âge), les personnes ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise.

Pour faciliter la formation du jeune en situation de handicap, certaines règles du contrat d’apprentissage sont aménagées sur les points suivants :

Quelles sont les caractéristiques du contrat d’apprentissage ?

Quel type de contrat et quelle durée ?

Le contrat d’apprentissage peut être conclu pour une durée limitée ou dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée.

  • Lorsqu’il est conclu dans le cadre d’un CDI, le contrat débute par la période d’apprentissage d’une durée équivalente au cycle de la formation suivie, sans remettre en cause la protection particulière dont bénéficie l’apprenti pendant sa période de formation théorique et pratique.
    À l’issue de la période d’apprentissage, la relation contractuelle entre l’employeur et le salarié sera régie par les dispositions du code du travail relatives au CDI de droit commun, à l’exception de celles relatives à la période d’essai (dispositions issues de la loi du 5 mars 2014).

À noter : la durée du contrat ou de la période d’apprentissage peut être inférieure au cycle de formation pour tenir compte du niveau initial de compétences de l’apprenti ou de compétences acquises lors de mobilité à l’étranger, d’une activité militaire dans la réserve opérationnelle, d’un service civique, d’un volontariat militaire ou lors d’un engagement comme sapeur-pompier volontaire.
Cette durée écourtée est alors fixée par une convention tripartite signée par l’organisme de formation, l’employeur et l’apprenti, et le cas échéant son représentant légal. Cette dernière est annexée au contrat d’apprentissage.

  • Lorsque le contrat est à durée limitée, il s’effectue sur la durée du cycle de formation conduisant à l’obtention du diplôme ou du titre visé.

La durée du contrat d’apprentissage, lorsqu’il est conclu pour une durée limitée, ou de la période d’apprentissage, lorsque le contrat d’apprentissage est conclu dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée, peut varier de 6 mois à 3 ans en fonction du type de profession et de la qualification préparée.

Cette durée peut être adaptée pour tenir compte du niveau initial de compétence de l’apprenti ; la durée maximale est celle du cycle de formation suivie augmentée d’une année maximum, sans pouvoir être portée à plus de 4 ans lorsque la qualité de travailleur handicapé est reconnue à l’apprenti, ou qu’il est inscrit sur la liste officielle des sportifs de haut niveau.

 

Quelle rémunération ?

L’apprenti bénéficie d’une rémunération variant en fonction de son âge ; en outre, sa rémunération progresse chaque nouvelle année calendaire d’exécution de son contrat. Le salaire minimum réglementaire perçu par l’apprenti correspond à un pourcentage du Smic ou du SMC (salaire minimum conventionnel de l’emploi occupé) pour les 21 ans et plus.

Pour les contrats conclus à partir du 1er janvier 2019

Année d’exécution du contrat Apprenti de moins de 18 ans Apprenti de 18 ans à 20 ans Apprenti de 21 ans à 25 ans Apprenti de 26 ans et plus
1ère année 27% 43% 53%* 100%*
2e année 39% 51% 61%* 100%*
3e année 55% 67% 78%* 100%*

* ou du salaire minimum conventionnel de l’emploi occupé

Des dispositions conventionnelles ou contractuelles peuvent prévoir une rémunération plus favorable pour le salarié. En cas de succession de contrats, la rémunération est au moins égale au minimum réglementaire de la dernière année du précédent contrat si le diplôme ou titre a été obtenu, sauf changement de tranche d’âge plus favorable à l’apprenti.

En cas de situation de handicap
Si vous êtes en situation de handicap, vous pouvez solliciter une aide de l’Agefiph, ou du FIPHFP si vous avez conclu un contrat avec un employeur public.

Tout sur le contrat ‘apprentissage:  https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/formation-en-alternance-10751/apprentissage/contrat-apprentissage

Dossier: https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/ppt_financement_decembre_2019.pdf

Au sommaire du document :

I. Financement de l’apprentissage : les principes
II. Financement du stock des contrats par les OPCO à compter du 1er janvier 2020
III. Les contrats conclus en 2019 « hors convention régionale »
IV. Frais annexes
V. Rappel des pièces nécessaires pour le financement
VI. Investissement
VII. Calendrier

Je souhaite être en contrat de professionnalisation

Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié. Il permet l’acquisition – dans le cadre de la formation continue – d’une qualification professionnelle(diplôme, titre, certificat de qualification professionnelle…) reconnue par l’État et/ou la branche professionnelle. L’objectif est l’insertion ou le retour à l’emploi des jeunes et des adultes.

Un contrat de professionnalisation pour qui ?

Du côté bénéficiaires

En savoir plus sur les dispositions spécifiques qui existent pour certains publics

Le contrat de professionnalisation a pour but d’acquérir une qualification professionnelle reconnue :

  • diplôme ou titre professionnel enregistré dans le Répertoire national des certifications professionnelles – RNCP ;
  • certificat de qualification professionnelle (CQP) de branche ou interbranche ;
  • qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale.

Du côté des employeurs

  • Tous les employeurs de droit privé assujettis au financement de la formation professionnelle continue, à l’exception de l’État, des collectivités territoriales et de leurs établissements publics à caractère administratif.

Les établissements publics industriels et commerciaux (par exemple, la RATP, la SNCF, l’Office national des forêts) assujettis au financement de la formation professionnelle continue et les entreprises d’armement maritime peuvent conclure des contrats de professionnalisation.

 

Quels contrats et conditions de travail du contrat de professionnalisation ?

Contrat

Le contrat de professionnalisation peut être conclu dans le cadre d’un contrat à durée déterminée ou dans le cadre d’un CDI.

Lorsque le contrat est à durée déterminée, il doit alors être conclu pour une durée comprise entre 6 et 12 mois. Cette durée peut être portée directement à 36 mois pour :

  • les jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus qui n’ont pas validé un second cycle de l’enseignement secondaire et qui ne sont pas titulaires d’un diplôme de l’enseignement technologique ou professionnel ;
  • les jeunes de 16 à 25 ans révolus et les demandeurs d’emploi de 26 ans et plus, dès lors qu’ils sont inscrits depuis plus d’un an sur la liste des demandeurs d’emploi tenue par Pôle emploi ;
  • les bénéficiaires du RSA, de l’ASS, de l’AAH ou sortant d’un contrat unique d’insertion.

Rémunération

Le montant varie en fonction de l’âge du bénéficiaire et de son niveau de formation initial.

Niveau de formation ou de qualification avant le contrat de professionnalisation
Age Titre ou diplôme non professionnel de niveau IV ou titre ou diplôme professionnel inférieur au bac Titre ou diplôme professionnel égal ou supérieur au bac ou diplôme de l’enseignement supérieur
Moins de 21 ans Au moins 55 % du SMIC Au moins 65 % du SMIC
21 ans à 25 ans révolus Au moins 70 % du SMIC Au moins 80 % du SMIC
26 ans et plus Au moins le SMIC ou 85 % du salaire minimum conventionnel de branche si plus favorable Au moins le SMIC ou 85 % du salaire minimum conventionnel de branche si plus favorable

Pour aller pour loin: https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/formation-en-alternance-10751/contrat-de-professionnalisation

Je suis demandeur d'emploi

Prise en charge par l’AIF

Pôle Emploi accompagne les demandeurs d’emploi et certains créateurs d’entreprise dans leur projet de formation. Il faut noter que chaque conseiller a ses propres méthodes pour accompagner les citoyens Français dans leur formation professionnelle. La politique de prise en charge est donc variable selon les régions et les agences individuelles. Néanmoins, votre objectif professionnel et votre motivation pour la formation sont des éléments clés pour augmenter votre chance d’acceptation du dossier par votre conseiller Pôle Emploi.

Pour obtenir un financement de formation par Pôle Emploi, il faut présenter votre projet au conseiller en charge de votre dossier.  Le projet doit être en adéquation avec votre activité où l’évolution d’activité que souhaitez. Cela participe en effet à convaincre votre conseiller de la faisabilité de la formation. Il est donc important de présenter votre projet auprès de votre conseiller avant le passage en commission.

Lorsque l’on construit ensemble votre dossier de financement, notre équipe vous accompagne pour y inclure dedans les pièces justificatives qui faciliteront son acceptation. Vous pouvez réserver votre créneau d’accompagnement avec nous ici.

Pôle Emploi utilise ensuite une plateforme dématérialisée, « Kairos », qui nous permettra de faire parvenir le devis à Pôle Emploi. Nous transmettrons ce devis via la plateforme, et dès que vous l’aurez accepté, votre conseiller pourra le valider. Il est nécessaire de prendre rendez-vous avec lui pour argumenter votre besoin de formation.

Une fois l’accord de prise en charge reçu via Kairos, vous serez tenus au courant et nous vous transmettrons alors un contrat de confiance pour valider votre inscription et démarrer votre formation.

La rémunération pendant la formation

Cas n°1 : vous êtes indemnisé au titre de l’allocation d’Aide au Retour à l’Emploi (ARE) par Pôle emploi ou par votre ex employeur du secteur public :

  • Si l’action de formation que vous souhaitez suivre est validée par un conseiller Pôle emploi et est en cohérence avec votre Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi, vous pouvez percevoir l’allocation d’Aide au Retour à l’Emploi Formation (AREF) dans la limite de vos droits à indemnisation.
  • Si la formation se poursuit au-delà de la durée de vos droits à l’allocation d’aide au retour à l’emploi, vous pourrez terminer votre formation avec un statut de stagiaire de la formation professionnelle non rémunérée, ou éventuellement, si vous répondez aux critères d’ouverture de droits, percevoir la rémunération de fin de formation (RFF) ou à défaut l’allocation spécifique de solidarité.

Pour plus d’informations : renseignez-vous auprès de votre conseiller Pôle emploi.

Cas n°2 : vous n’êtes pas indemnisé au titre de l’allocation d’Aide au Retour à l’Emploi (ARE), vous pouvez percevoir :

  •  La rémunération de formation Pôle emploi (RFPE) si l’action de formation est conventionnée par Pôle emploi (renseignez-vous auprès de votre conseiller) et si elle s’inscrit dans votre projet personnalisé d’accès à l’emploi.
  • Si vous êtes en ASS (allocation spécifique solidarité) à la veille de votre entrée en formation : le versement de l’ASS étant subsidiaire au versement de toute autre indemnisation ou rémunération de formation, il ne sera donc pas cumulable avec le versement de la RFPE que vous percevrez pendant la formation.
    L’ASS sera donc suspendu pendant cette période de perception de la RFPE. Le conseiller Pôle emploi analysera votre dossier afin de vérifier si vous répondez aux conditions d’attribution.
  • La rémunération publique de stage si celui-ci est agréé par l’Etat ou le Conseil régional. C’est l’organisme de formation qui est chargé de constituer votre dossier de rémunération.

A noter : chaque Conseil régional peut mettre en place des dispositions particulières en matière de rémunération et/ou d’aides financières.

Je suis chef(fe) d’entreprise auto-entrepreneur

Les chefs d’entreprise et les auto-entrepreneurs versent une Contribution pour la Formation Professionnelle (CFP), destinée à leur faire bénéficier du droit à la formation professionnelle. Ils versent cette contribution à un FAF (Fonds d’Assurance Formation) spécifique, selon leur secteur d’activité.

C’est ce FAF qui assure ensuite la prise en charge des frais de formation (coûts pédagogiques de la formation).
Il vous faudra prendre contact avec l’organisme qui gère le fond de formation correspondant à votre secteur d’activité pour lui demander la procédure à suivre.

A noter : depuis le 20 juin 2014, un auto- entrepreneur qui n’a pas réalisé de chiffre d’affaires pendant 12 mois consécutifs, ne peut pas bénéficier d’un financement par l’un des fonds d’assurance formation cités ci-dessous. L’attestation de versement de la contribution au fonds d’assurance formation des non-salariés, envoyée par l’URSSAF en février chaque année est donc le sésame indispensable à avoir entre les mains avant d’entamer ces démarches.

A noter : en 2020, vos droits CPF seront une première fois alimenté, puis la Caisse des Dépôts sera chargée de les mettre à jour en fonction des informations transmises par votre FAF. Vous pourrez alors, tout comme un salarié, faire vos demandes via moncompteactivite.gouv.fr

Les principaux Fonds d’Assurance Formation des dirigeants non-salariés sont les suivants :

Je suis salarié

Je suis salarié et je finance ma formation avec mon compte personnel de formation (CPF)

Le CPF est un compte individuel qui permet à tous les salariés de cumuler des droits à la formation professionnelle tout au long de leur carrière. Mais à quelles formations a-t-on accès avec son CPF ? De combien d’argent dispose-t-on sur son compte pour se former ? Et comment faire pour débloquer le montant disponible sur son CPF quand on a trouvé sa formation ?

Pour quels types de formation un salarié peut-il mobiliser son CPF ?

  • Les formations enregistrées au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles)
  • Les formations inscrites au Répertoire spécifique des habilitations et certifications
  • Une validation des acquis de l’expérience (VAE)
  • Un bilan de compétences

 

De combien un salarié dispose-t-il pour se former sur son Compte Personnel de Formation (CPF) ?

Depuis le 1er janvier 2019, le CPF de chaque salarié est alimenté en euros.

Chaque salarié acquiert 500 € par an pour se former à la fin de chaque année travaillée à temps plein, dans la limite d’un plafond de 5 000 €. Les salariés peu ou pas qualifiés (niveau inférieur à BEP, CAP), acquièrent 800 € par an, dans la limite d’un plafond de 8 000 €.

1h=15euros

Comment un salarié peut-il mobiliser l’argent disponible sur son CPF pour accéder à la formation de son choix ?

Depuis le 21 novembre 2019, les salariés ont accès à un site web et à une application dédiée au CPF qui leur permettent de choisir, réserver et payer directement en ligne les formations éligibles au CPF.

Pour mobiliser l’argent disponible sur leur CPF, les salariés doivent donc simplement se rendre sur le site : www.moncompteformation.gouv.fr ou télécharger l’appli CPF sur les stores App Store et Google Play.

Je suis salarié et je finance ma formation avec un CPF de transition professionnelle

Quelles sont les formations éligibles au CPF de transition professionnelle ?

  • Les formations enregistrées au RNCP
  • Les blocs de compétences
  • Les formations visant une certification ou habilitation RSCH

Quels sont les salariés qui peuvent se faire financer une formation avec le CPF de transition professionnelle ?

Les salariés justifiant d’une ancienneté (appréciée à la date du départ en formation) de :

  • 24 mois consécutifs ou non en qualité de salarié, dont 12 mois dans l’entreprise, quelle qu’ait été la nature des contrats de travail successifs. L’ancienneté s’apprécie à la date de départ en formation du salarié.
  • 24 mois, consécutifs ou non, en qualité de salarié, quelle qu’ait été la nature des contrats successifs, au cours des 5 dernières années, dont 4 mois, consécutifs ou non, sous CDD, au cours des 12 derniers mois (hors CUI-CAE, contrats en alternance, CDD suivi d’un CDI, contrat en cours de cursus scolaire ou universitaire).
  • Pour les CDD, la prise en charge est possible si la formation débute au plus tard 6 mois après la fin du contrat (contre 12 mois dans le cadre du CIF-CDD).
  • Pas de condition d’ancienneté si le salarié est bénéficiaire de l’obligation d’emploi (travailleur en situation de handicap…) ou a changé d’emploi suite à un licenciement économique ou un licenciement pour inaptitude et n’a pas suivi de formation entre ce licenciement et son réemploi.

Comment les formations dans le cadre du CPF de transition professionnelle sont-elles financées ?

La demande de prise en charge financière s’effectue auprès d’une Commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR), dénommée « Transitions Pro ».

Un positionnement préalable est obligatoirement réalisé (gratuitement par l’organisme de formation) pour adapter la formation au regard des acquis professionnels.

La prise en charge porte sur tout ou partie : des frais pédagogiques et frais liés à la validation des compétences et des connaissances, des frais annexes, de la rémunération et des charges sociales correspondantes.

Les droits inscrits sur le CPF du salarié sont automatiquement mobilisés pour financer le projet de transition professionnelle.

Je suis salarié(e) et je finance ma formation avec le plan de développement des compétences (PDC) de mon entreprise

Le plan de développement des compétences a remplacé le plan de formation au 1er janvier 2019. Il permet aux salariés d’acquérir de nouvelles compétences, pour assurer leur maintien dans l’emploi. Quelles sont les formations accessibles dans le cadre du plan de développement des compétences ? Comment puis-je bénéficier de ces formations en tant que salarié ? Comment ces formations sont-elles financées ?

Quels salariés peuvent bénéficier d’une formation dans le cadre du plan de développement des compétences ?

Tous les salariés sont concernés par le plan de développement des compétences.

Un salarié ne peut pas refuser une action de formation à l’initiative de son entreprise, dans le cadre du plan de développement des compétences. Elle rentre dans le cadre de son contrat de travail.

Un salarié peut demander lui-même une formation dans le cadre du plan de développement des compétences. Son employeur est libre de l’accepter ou de la refuser.

Quels types de formations sont accessibles avec le plan de développement des compétences ?

  • Les formations certifiantes ou non
  • Les formations obligatoires ou non
  • Une validation des acquis de l’expérience (VAE)
  • Un bilan de compétences

Comment les formations du plan de développement des compétences sont-elles financées ?

Les formations du plan de développement des compétences sont :

  • Financées par l’OPCO pour les entreprises de moins de 50 salariés.
  • Financées par les entreprises pour les entreprises de 50 salariés ou plus.

Les frais pris en charge peuvent être : le coût de l’action de formation, la rémunération du salarié et des frais annexes (transport, restauration, hébergement, …).

Il n’y a plus de prise en charge des actions du plan de développement des compétences sur la contribution légale pour les entreprises de 50 salariés et plus.

Le saviez-vous ?

Dans les entreprises de moins de 50 salariés, si au cours des 6 dernières années, un salarié n’a pas bénéficié des entretiens professionnels et d’au moins une formation autre que les formations « obligatoires », il bénéficie d’un abondement de 3000€ sur son CPF.

Cette somme est versée par l’entreprise à la Caisse des Dépôts et Consignations – CDC. Le salarié est informé du versement sur son compte CPF.

Je suis salarié et je finance ma formation avec une Pro-A

La Pro-A a remplacé la période de professionnalisation. Ce nouveau dispositif de reconversion ou de promotion par l’alternance a pour objectifs de permettre aux salariés de changer de métier ou de profession, ou de bénéficier d’une promotion sociale par des actions de formation visant une qualification ou une certification. Mais quels salariés peuvent bénéficier d’une Pro-A ? Quelles sont les formations éligibles à la Pro-A ? Comment se faire financer une formation professionnelle avec ce nouveau dispositif ?

Quels salariés peuvent bénéficier d’une formation dans le cadre d’une Pro-A ?

  • Les salariés en CDI
  • Les salariés en CUI-CDI
  • Les sportifs ou entraîneurs professionnels n’ayant pas atteint un niveau de qualification sanctionné par une certification professionnelle enregistrée au RNCP et correspondant au grade de la licence

Quelles sont les formations éligibles à la Pro-A ?

Les formations accessibles en contrat de professionnalisation ou en contrat d’apprentissage sont éligibles à la Pro-A, à savoir :

  • Formations diplômantes
  • Formations délivrant un titre à finalité professionnelle
  • Les CQF / CQPI
  • Les qualifications reconnues par les classifications d’une convention nationale de branche

La formation doit permettre au salarié d’atteindre un niveau de qualification supérieur ou identique à celui qu’il détenait au moment de la demande de Pro-A.

Toutes les formations métiers IFOCOP enregistrées au RNCP de niveau 4 à niveau 6 sont éligibles à la Pro-A.

Comment les formations en Pro-A sont-elles financées ?

La Pro-A est financée par les OPCO, sur la section « Alternance » :

  • Montant forfaitaire défini par accord de branche ou accord conclu au niveau de l’OPCO.
  • En l’absence de forfait conventionnel, montant = 9,15 € / heure.
  • Le montant couvre tout ou partie des frais pédagogiques ainsi que des frais de transport et d’hébergement (pas de prise en charge des rémunérations).
  • Pour les entreprises de moins de 50 salariés, les dépenses exposées au-delà des montants forfaitaires peuvent être financées par l’OPCO au titre des fonds affectés au développement des compétences (décision du Conseil d’administration).
Je suis salarié(e) intérimaire

2) Contrat de développement professionnel intérimaire (CDPI)

Contrat de mission-formation spécifique au travail temporaire qui s’adresse aux intérimaires ayant de l’ancienneté dans le travail temporaire. Le contrat est conclu pour une durée comprise entre 175 et 450 heures.
En savoir plus : http://www.faftt.fr

3) Contrat d’Insertion professionnelle intérimaire (CIPI)
Contrat spécifique au travail temporaire de 210 à 420 heures, en continu, qui a pour vocation de permettre l’insertion ou la réinsertion de demandeurs d’emploi, en leur proposant une alternance entre des périodes de formation (théorique et pratique), et des périodes de mission.

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